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Le bain dérivatif

Le bain dérivatif est une pratique simple, universelle et efficace. Elle consiste à rafraîchir la zone de l’entrejambe afin de diminuer l’état inflammatoire et d’activer 18 fonctions indispensables à notre santé. Apporter de la fraîcheur dans cette zone participe naturellement à l’élimination de bien des maux et au recouvrement de la vitalité.

Contexte

Naturellement, l’être humain est censé être nomade, marcher toute la journée, bouger et ne pas porter de vêtement. Se faisant, il est censé s’opérer naturellement une bonne régulation de la température corporelle : en transpirant, la sueur coule et s’évacue au niveau de l’entrejambe, en ayant pour conséquence le refroidissement, toujours naturel de cette zone.

La zone de l’entrejambe est une zone très importante. Déjà, c’est là que naît la vie. Ensuite, le refroidissement de cette zone permet d’équilibrer la température interne : la refroidir si elle est trop chaude ou la réchauffer si elle est trop froide. On parle de déséquilibre induisant un état inflammatoire chronique lorsque la moyenne de la température corporelle interne est en-dessous ou au-dessus de 36°C.

Température

Cette température est censée fluctuer en 24h :

– 37°C au réveil

– diminution progressive tout au long de la journée

– environ 36°C en fin de journée = niveau le plus bas

– elle remonte progressivement pendant la nuit

– jusqu’à atteindre 37°C au réveil

→ et ainsi de suite

Aujourd’hui, notre mode de vie est sédentaire, on bouge beaucoup moins qu’avant, le stress et l’alimentation industrielle prennent énormément de place, on porte des vêtements serrés et notre environnement est très pollué. Toutes ces conditions entraînent un encrassage de l’organisme et un état inflammatoire, induit notamment par l’augmentation de la température corporelle interne.

Qu'est-ce que le bain dérivatif ?

Le bain dérivatif consiste à refroidir la zone de l’entrejambe par l’application d’une fraîcheur douce. Il existe la méthode archaïque (bains froids dans un bidet avec friction de l’entrejambe) et la méthode moderne (utilisation de poches froides, une méthode plus douce et avec beaucoup moins de contre-indications que la méthode archaïque).

Grâce à cette douce fraîcheur diffusée du bas du périnée jusqu’à l’anus, le bain dérivatif active un organe, les fascias, qui font partie des tissus de soutien de notre organisme. En effet, les fascias participent à tenir en place notre squelette, sans quoi la structure osseuse s’effondrerait. On les retrouve dans tout notre corps et ils ont longtemps étaient mis de côté par la médecine, les jugeant de «poubelle de l’organisme». Aujourd’hui, on observe un regain d’intérêt pour cet organe qui s’avère être très important pour notre santé.

Avec une hygiène de vie de qualité (alimentation, sommeil, etc.), le corps fabrique des ‘graisses brunes réparatrices’, des ‘bonnes’ graisses qui sont activées par les fascias, quand le corps atteint une température interne moyenne de 36°C. Ces ‘bonnes’ graisses travaillent à notre bonne santé (par exemple elles nourrissent les os et les muscles) et sont ensuite éliminées par le corps.

Les fonctions activées par le bain dérivatif

Ainsi, en rééquilibrant la température interne, le bain dérivatif, par l’intermédiaire des fascias et des graisses brunes, active 18 fonctions de notre corps, essentielles à notre bonne santé :

– élimination progressive du mauvais gras (à savoir que le corps stocke du mauvais gras quand il ne reçois pas assez de bon gras) → amincissement pour les personnes trop enveloppées, ou remodelage pour les personnes trop maigres

– meilleure adaptation au froid et à la chaleur

– rééquilibrage de la température interne

– meilleure énergie mécanique du corps (facilite les efforts physiques)

– alimentation permanente des os et des muscles à tout âge

– évacuation des déchets internes

– évacuation des produits toxiques qui entrent par la peau et sont inhalés

– équilibre hormonal (bon fonctionnement de la thyroïde et important pour une bonne fertilité notamment)

– transport des graisses brunes dans tout le corps pour réparer les endroits qui ont besoin de l’être

– régulation de l’appétit

– activation des défenses immunitaires

– régulation de la pression artérielle

– prévention de la formation de caillots sanguins

– réparation des vaisseaux sanguins

– développement si besoin de vaisseaux sanguins

– régulation du sucre dans les muscles

– fait monter la sérotonine

– réparation osseuse, des cheveux et de la peau notamment

 

Important :
Toutes ces fonctions ne peuvent s’activer que si on adopte une hygiène de vie globale saine et équilibrée, qui correspond à nos caractéristiques propres. Comme toujours, il y a plusieurs paramètres, et le bain dérivatif en fait partie. Mais pratiquer le bain dérivatif en ayant à côté une hygiène de vie catastrophique ne servirait à rien. D’où la cohérence d’une approche holistique, où tous les éléments travaillent de concert et se complètent.


La séance vitalité est parfaite pour ça. Nous travaillons ensemble à l’ajustement de votre hygiène de vie globale (alimentation, sommeil…) afin qu’elle soit au plus proche de vos caractéristiques personnelles. Cliquez ici pour la découvrir.


Comment pratiquer le bain dérivatif ?

(Je ne parlerai que de la méthode moderne, pas de la méthode archaïque)

 

LA MÉTHODE MODERNE

C’est la même méthode pour les hommes et les femmes, et elle peut se pratique à tout âge de la vie. Même chez les nourrissons et les enfants, mais il faut avoir leur consentement et s’assurer qu’ils en tirent un bénéfice, sinon il faut arrêter. Idem chez les personnes en fin de vie, il faut s’assurer qu’elles veuillent vraiment le faire et qu’elles en retirent un bénéfice.

La méthode consiste à acheter des poches contenant un gel («coussins thermiques») fait exprès pour aller au congélateur et se refroidir → soit les poches spécifiques de France Guillain, soit n’importe quelles poches qu’on trouve en pharmacie, il en existe avec du gel à l’intérieur, d’autres avec une sorte de neige. L’idéal est d’en avoir plusieurs pour pouvoir les changer régulièrement et ne pas en manquer.

Quand on est chez soi, sortir une poche du congélateur et la mettre dans la culotte : l’envelopper autant de fois que nécessaire pour ressentir une fraîcheur douce. Si c’est trop froid, ça va bloquer le travail des fascias et il n’y aura aucun bénéfice. La température est à ajuster en fonction de chacun, le but est de ressentir au niveau de l’entrejambe une fraîcheur douce.

La poche va se réchauffer plus ou moins vite (en fonction du niveau de notre état inflammatoire, ça changera donc avec le temps si on est régulier car l’inflammation va diminuer) et quand on ne ressent plus cette fraîcheur douce, on enlève la poche et on en met une autre (il faut changer la poche avant qu’elle se réchauffe, pour ne pas qu’elle renvoie la chaleur au corps. Quand on retire la poche, elle doit être encore fraîche au toucher).

Vous pouvez manger avec une poche, par contre si vous ne mangez pas avec il faudra attendre une heure pour en mettre une, sinon il peut y avoir des désagréments avec la digestion.

Les personnes frileuses peuvent tout à fait faire le bain dérivatif, c’est même conseillé dans la mesure où il va permettre de mieux s’adapter aux écarts de températures. Je vous conseille de commencer vers les mois de mai/juin, c’est plus facile dans la mesure où les températures commencent à s’adoucir. Ça va vous permettre de vous habituer tout l’été, et de faire en sorte que votre corps s’y acclimate bien, ce qui sera ensuite plus facile en automne-hiver. Le but est que vous n’ayez surtout pas froid. Pour cela, couvrez-vous autant que nécessaire : France Guillain, dans son livre “Le bain dérivatif”, conseille de vous installer dans votre lit avec 3 bouillottes dont une sur le foie. C’est à vous d’ajuster la façon de vous couvrir et de vous découvrir, en fonction de vos ressentis et de vos sensations.

Ce qui est à retenir et qui est valable pour tout le monde : il faut ressentir une fraîcheur douce au niveau de l’entrejambe et tout le reste du corps doit être au chaud, en tous cas il ne faut pas avoir froid.

Les contre-indications

Il y a des contre-indications avec la méthode archaïque, qui est une méthode plutôt brutale, notamment pour les personnes qui ont des prothèses, des implants, etc. car elle stimulerait la capacité de rejet du corps (déchets, toxines et donc aussi corps étrangers). Elle peut aussi déclencher des contractions utérines, donc à proscrire aussi en cas de FIV ou de difficultés d’enfantement.

La méthode moderne, très douce et mieux adaptée à notre mode de vie actuel, possède beaucoup moins de contre-indications. Par exemple, il est possible de la faire si on a des prothèses, vis, implants, etc.

Demandez d’abord à votre médecin si vous pouvez le faire en cas de maladies, de protocole médical en cours, etc.

 

Julie Serfaty

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